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Le blog des privés d'emploi  cgt ales

contenu syndical et politique, chômeurs rebelles Alès

Le Front National n’est pas un parti comme les autres !

Publié le 29 Mai 2012 par Privés d'emploi Alès in Politique

 

Ce parti en faisant croire qu’il est préoccupé par le devenir des salariés, de la population la plus pauvre, prêt à prendre des mesures sociales, dénonçant au passage les dérives du patronat, du gouvernement, de l’Europe tente de nous faire oublier qu’il est ultra libéral, pro patronat, xénophobe, raciste et que sa politique est fondée sur la préférence nationale. Principe abject, anti-républicain opposé à l’égalité, à la fraternité et aux libertés, ainsi qu’aux textes internationaux du travail et des droits de l’homme. Cette théorie est par essence rejetée par l’esprit de solidarité et de coopération entre les travailleurs, les peuples, qui anime la CGT dont les fondements sont l’internationalisme et l’anti-capitalisme.


Ces dernières années l’adoption des thèses de l’extrême droite par la droite dite républicaine, la banalisation de ces idées nauséeuses par des médias compatissants, une crise systémique sans précédent, où le chômage dépasse les 10% et le seuil de pauvreté explose, ont permis au FN de s’implanter durablement.


Cette dégradation de la société a engendré une perte de repaire. Le repli sur soi, l’individualisme ont larvé les esprits. Nicolas Sarkozy et ses ministres ont orchestré les dernières campagnes électorales, d’une façon violente stigmatisant en permanence les chômeurs, les immigrés, les pauvres, en agissant de la sorte, ils ont ouvert une brèche dans laquelle l’extrême droite s’est engouffrée, lui permettant ainsi de porter en place publique les idées les plus répugnantes et néfastes pour la république et l’humanité. Cette minorité réactionnaire, conservatrice, opposé aux progrès social, au progrès tout court, doit disparaître à jamais du paysage républicain.


Cette espèce fascisante qui se nourrit de la misère, de l’inculture, du chômage et de l’individualisme fait son lit des peurs que la crise capitaliste impose aux peuples.

Le FN a grandi sur fond de déclin économique. Derrière son discours social se dissimule, la haine, le racisme, la destruction des solidarités, des services publiques, de l’école, le refus de la retraite à 60 ans, l’abandon des 35 h, la déréglementation du travail, sans oublier, l’anti-syndicalisme.


Il dénonce la faiblesse du pouvoir d’achat, mais refuse l’augmentation du SMIC, car sa volonté est de réduire pour les entreprises le coût du travail entraînant plus d’efforts pour le salarié.

Le FN qui n’est pas à une contradiction près, attaque la droite et le patronat, mais à l’image de Tatcher ou Busch, son programme est ultra libéral.


Le FN est une véritable arme de destruction massive des droits sociaux et des libertés. En prônant un état sécuritaire, les orientations budgétaires iront vers la police, l’armée au détriment de l’éducation, de la formation, de la santé et des solidarités.


La femme est destinée à rester au foyer pour élever ses enfants et les rendre disponibles pour les patrons. Une loi sera voté contre l’IVG et les allocations seront versées aux bons Français.

La peine de mort sera rétablie.


Cette vision pétainiste de la famille, du travail, de la société, situe bien l’idéologie de ce parti dans la pure tradition de l’extrême droite française. Celle qui collaborait en d’autres temps avec l’occupant nazi.


L’histoire nous enseigne que les partis fascistes se sont souvent parés de vertus sociales pour prendre le pouvoir. Nous avons tous en mémoire, les conséquences dramatiques de ces expériences qui se sont soldées par des déclins sociaux, la répression et des guerres meurtrières dont nous faisons encore les frais aujourd’hui.


Les convergences d’idées entre la droite et l’extrême droite dévoilent bien la porosité entre ces mouvances, mais surtout pointe le danger qu’elle engendre sur la démocratie et la démocratie sociale en particulier.


Si d’aventure, les candidats UMP, NC, FN étaient majoritaires sur les bancs de l’assemblée nationale. Ces candidats qui jouent du désespoir qu’ils ont eux même semé, les mêmes qui ne cessent de dénoncer la fraude sociale et les immigrés, ceux qui ne parlent jamais des entreprises qui sont responsables de cette fraude sociale à plus de 80% et du travail dissimulé, ceux qui ne touchent mots sur les 30 milliards d’exonérations de cotisations patronales détruiraient tout idée de progrès social.


Après avoir rejeté Sarkozy et sa politique anti-sociale, nous devons nous mobiliser et faire barrage à la coalition des droites en votant pour les candidats qui s’engagent clairement pour défendre les intérêts des salariés et du peuple en augmentant fortement les revenus, en défendant les acquis sociaux, en permettant de gagner des droits nouveaux.


La gestion de notre pays par l’UMP pendant cette dernière décennie a été dévastatrice pour l’économie, pour l’emploi et les libertés, mais aussi pour l’image de la France dans le monde. Les affaires, la corruption, le favoritisme, le déclin sont le bilan du précédent gouvernement.

La milliardaire Le Pen et ses amis qui qualifient leurs adversaires de tous pourris n’ont pas fait mieux lorsqu’ils ont géré des villes (Toulon, Vitrolles…), sans parler des financements occultes, des héritages détournés, des guerres de pouvoir….


Jusqu’à maintenant le réflexe républicain a fait échouer la stratégie du FN, aujourd’hui le danger est bien présent. La décomposition de la droite dite classique, les alliances de dernier moment pour sauver des sièges, nous imposent de passer à l’offensive idéologique et à barrer la route au Front National.


Jeunes, travailleurs, privés d’emploi, retraités ne votez pas contre vos intérêts. L’Union Locale CGT d’Alès appelle à la mobilisation de tous les démocrates, les progressistes pour qu’aucun candidat porteur d’idées racistes, xénophobes, anti-sociales, ne soit élu à l’assemblée nationale.

 

 

 

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